LE BUJINKAN BUDO TAIJUTSU

samouraï

QUE PRATIQUONS-NOUS ?

L’art martial que nous pratiquons, s’appelle le « Bujinkan Budô Taijutsu », que l’on nomme courament et plus simplement « Bujinkan » ou « Budô-Taijutsu ». Mais aussi, parfois à tort et de façon trop restrictive, « Ninjutsu ».
 
Notre discipline suit l’enseignement de Soke Masaaki Hatsumi et regroupe 9 écoles traditionnelles Japonaises de Bujutsu et de Ninjutsu qui visent à la survie de l’individu.
 
Les écoles de Bujutsu (arts martiaux) comprennent l’étude du combat pied/poing, de la lutte, des clés articulaires et l’utilisation des divers armes. Quant aux écoles de Ninjutsu (infiltration et espionnage), elles comprennent des activités tels que les techniques de fuites, de camouflages, d’escalades, l’utilisation de fumigène, la cartographie, le crochetage de serrures, l’utilisation des griffes de mains,…
 
La pratique dans les dojos enseignants le « Bujinkan Budô Taijutsu » est principalement, voir uniquement, accès sur les écoles de Bujutsu. Soke Masaaki Hatsumi n’enseigne plus ce qui touche aux différents domaines du Ninjutsu depuis 1995.
 
Notre discipline est un art martial complet (chutes, parades, frappes, clés, projections, étranglements, contrôles, esquives, déplacement,…) comprenant un travail à mains nues, mais aussi avec et contre les armes (couteau, bâton, sabre, chaîne, shuriken, tir à l’arc,…). Les mouvements visent à stopper le(s) adversaire(s) immédiatement sur les premières actions, en exploitant les faiblesses naturelles du corps.
 
Un des maître mot de notre discipline est l’adaptation (environnement, nombre, gabarit, âge, arme, époque,…), ce qui en fait une discipline parfaitement adapté au monde moderne et qui peux servir à la self-defense, aussi bien pour les hommes, que pour les femmes.
 
Les formes et armes traditionnelles sont faites pour acquérir les bases nécessaires afin d’atteindre un mouvement naturel et réflexe. Elles sont basés sur le timing et la précision, plutôt que la force ou la vitesse, pour pouvoir pratiquer à tous âges et savoir se défendre efficacement en utilisant tout son environnement ; ce n’est pas un sport, il n’y a donc pas de compétition. Nous disons chez nous, que « le but n’est pas de gagner, mais de ne pas perdre ». Car perdre à l’époque, voulait dire perdre la vie.

OU SE SITUE LE BUJINKAN
PAR RAPPORT AUX AUTRES ARTS MARTIAUX ?

Les 9 écoles qui composent le « Bujinkan Budô Taijutsu » peuvent être considérées, comme des ancêtres, des arts martiaux Japonais modernes couramment pratiquer aujourd’hui.
 
Leurs créations remontent aux :
  • 12° siècle : pour les écoles Gyokko Ryu, Koto Ryu, Shinden Fudo Ryu, Togakure Ryu.
  • 14° siècle : pour l’école Kukishinden Ryu.
  • 16° siècle : pour les écoles Gikan Ryu, Gyokushin Ryu et Kumogakure Ryu.
  • 17° siècle : pour le Takagi Yoshin Ryu.
 
Les écoles du « Bujinkan » ont été créés lorsque le japon féodal, était en état de guerre civil et était contrôlé par différents Seigneurs (les Daimyo). Il s’agit, notamment, d’un ensemble de techniques d’Aïki-Jutsu, de Kempo et de Ju-Jutsu.
 
C’est lorsque, le Japon c’est unifié sous le pouvoir d’un seul Seigneur (le Shogun), et que la paix s’installa durablement dans le Pays, que le travail de ces différents arts martiaux ont été séparés et codifiés (apprentissage différencié de la lutte, de la boxe pied/poing, des clés articulaires, des armes).
 
Un peu plus tard, à partir de la fin du 19° siècle, lorsque les arts de combats furent interdits. L’usage des techniques dangereuses furent retirées de l’enseignement des différentes écoles et il y fût intégré certaines dimensions spirituelles (Aïkido), de recherche du mouvement naturel et souple (Judo) ou encore culturelle/nationaliste (Karaté). C’est alors seulement, que les arts martiaux modernes ont commencés à naître et à se développer.
 
Dans le Bujinkan Budô Taijutsu, l’on retrouve différentes techniques se rapprochant des arts martiaux Japonais modernes, tout en étant moins figés, moins stylisés et plus efficaces (puisque moins épurés et codifiés). On se rapprochera d’ailleurs, plus de l’esprit d’origine de ces différents styles, que de leurs pratiques actuelles (modifiés/détériorés principalement à cause de la compétition).